Auteur : bourdais
Date de création : 11-03-2009
UN BOURDAIS METAMORPHOSE !
Oui c'est vraiment le cas, nous avons affaire aujourd'hui à un Séb totalement métamorphosé, preuve en est, BOURDAIS en 2008 totalement transparent (Non par ses résultats, mais par ses déclarations) devient aujourd'hui, vraissemblablement l'interlocuteur privilégié de l'AFP.
LES DECLARATIONS DU BON SENS
Déjà ce matin (Publié ici même, ndlr) Séb avait démontré tout son talent d'orateur pour exprimer et analyser les deux premières séances d'essais libres.
Mais ce soir, c'est vers un autre monde que se tourne notre pilote national. Faut-il y voir un signe ? Je dirais oui, car Le Séb, effacé d'une année révolue, est devenu, homme de tempérament trempé et clair sur ses propos.
L'analyse qu'il fournit là (Je vous laisse juge dans un instant) est d'une limpidité à toute épreuve.
Notre pilote de 30 ans a l'envie plus que jamais de montrer au monde de la F1 que sa place est là et bien là.
Non franchement SEB, tu nous livres là l'une de tes plus belles prestations, on sent la niaque, l'envie, la gagne.
Désolé si certains d'entre vous y voient ici un plaidoyer pour BOURDAIS mais au grand d'âme de certains je ne ferais que cette alégorie.
LA CHRYSALIDE S'EST METAMORPHOSE EN SPHINX (Papillon à cornes, ndlr)
MAY THE FORCE BE WITH YOU MISTER SEB.
LA DECLARATION QUI TUE
Pour Sébastien Bourdais (Toro Rosso), la validation des diffuseurs des Brawn GP, entre autres, ne signifie pas que le Championnat de Formule 1 est d'ores et déjà joué, comme l'ont déclaré pilotes et directeurs d'écurie à Shanghai, où se court dimanche le Grand Prix de Chine.
"Même si Brawn GP a un gros avantage sur les autres, et qu'ils ont vraiment tout bon d'entrée de jeu, cela va être dur pour eux de rester devant. Tout dépend de combien d'avance ils ont réellement par rapport à la concurrence", affirme Bourdais vendredi.
Le facteur principal, selon le Français, est financier: "La vitesse d'évolution d'une grosse équipe par rapport à une petite n'a rien à voir. La recherche implique un nombre de cerveaux et des moyens techniques adéquats. Ce sont purement les ressources financières de la structure qui la déterminent."
Reste une part d'aléas. Malgré "tous les moyens techniques dont disposent les équipes" le système des diffuseurs, comme tout élément aérodynamique, est "nouveau, avec ses subtilités. Soit ça marche, soit pas", estime Sébastien Bourdais.
Le coup de poker est osé, le travail à réaliser important. Le diffuseur à double sortie des Brawn GP, Williams et Toyota, par opposition à celui, simple des autres écuries, ne nécessite pas "juste de faire un trou dans le fond plat", rappelle-t-il.
Cet élément aérodynamique, qui procure plus d'appuis aux monoplaces, débute "à l'avant des autos, aux deux tiers du fond plat, ce qui a une incidence sur l'écoulement de l'air, donc la façon dont se refroidit la voiture, donc la façon d'alimenter l'extracteur par le dessus et les côtés", explique Bourdais.
Chez Toro Rosso, "des pièces de suspensions passent en plus là où le diffuseur est placé chez les autres". Idéalement, il faut donc changer ces pièces, en plus de la boîte de vitesses, "pour la rendre plus étroite", remarque-t-il.
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La question des coûts et de la durée du travail, qui préoccupe tous les directeurs d'écurie, se justifie, d'après lui, d'autant plus que "les écuries décident de tout refaire, tout optimiser". Le choix d'un système intermédiaire, "prendra moins de temps, mais ne sera pas optimal", observe Bourdais.
Pourquoi alors les seules Brawn GP, Williams et Toyota ont-elles pensé à ce procédé? Se peut-il, comme le suggérait avec ironie Flavio Briatore, le patron de Renault, que "tous les ingénieurs" de Ferrari, McLaren-Mercedes et Renault, se soient "complètement trompés", alors que ces écuries ont gagné les dix derniers titres?
"Avec une nouvelle réglementation, on a un peu un océan devant soi. On repart de zéro. Différentes philosophies peuvent être appliquées. Une grande équipe peut se tromper et la petite peut avoir raison", a répondu Sébastien Bourdais.
Ross Brawn, le patron de Brawn GP, qui domine le début de saison, avait en outre averti la FIA qu'il fallait clarifier la réglementation aérodynamique, selon le Français.
"Tout le monde a rigolé quand il leur a dit qu'il avait retrouvé le niveau d'appuis de l'année dernière. Aujourd'hui, personne ne rigole. Je trouve ça facile", a-t-il poursuivi.
Toro Rosso, au petit budget, attendra longtemps avant de disposer d'un diffuseur. D'ici là, son développement se poursuit, pas à pas mais "dans le bon sens", sourit Bourdais, auteur vendredi du dixième temps de chacune des deux premières séances d'essais libres du GP de Chine.
D'après AFP
