sebastien bourdais

Bonjour à toutes et à tous.

 

Oui c'est avec le retard que vous constatez aujourd'hui que cet article voit le jour.

 

Pourquoi ? :

Le billet de la colère, c'est ainsi que s'intitule cet article, Colère pour diverses raisons que nous allons détaillé maintenant.

Inconditionel de Sébastien BOURDAIS depuis ses tous débuts je dois avouer que j'ai aujourd'hui un goût amer dans la bouche et des picotements dans les yeux. Comment un pilote (Reconnu comme grand par l'ensemble des acteurs du sport automobile) peut-il rester autant dans l'anonymat depuis le début du championnat ? Comment ce metteur au point hors norme (D'aucun l'avait comparer à un certain Schumi lors de sa campagne Américaine) peut-il à ce point se planter sur les réglages de sa monoplace ? Comment aprés une inter-saison, pleine de doutes, Séb peut-il ne pas être le combattant que l'ensemble de ses supporters espéraient ?

Enfin et surtout, comment Sébastien peut-il faire des déclarations de petit enfant à qui l'on a supprimer son jouet, à l'issue d'un GP complétement dominé par son adversaire direct, son Co-équipier ? (Voir plus loin les déclarations) ?

 

Non décidemment les réponses à ces questions, personne ne peut y répondre en l'état actuel des choses et c'est bien là tout le drame de ce début de saison catastrophique. Car n'ayons pas peur des mots, le moins que l'on puisse dire c'est que Séb BOURDAIS n'est pas AU NIVEAU.

Auteur dune qualification dramatique, il nous gratifie en course d'un ballet que seul les danseurs d'holliday on ice pouraient lui envier.

Premier tête à queue derrière le Safety Car (Au moment où ce dernier rejoint les stands, signifiant la fin de neutralisation de course) puis un exercice de style en course soit une demie douzaine de tours sur lui même alors qu'il est en droit d'espèrer un retour dans les points.

Non vraiment Monsieur BOURDAIS, malgré tout le respect que je vous dois et tout l'admiration que je vous porte, vous êtes une fois de plus passé à côté d'un Grand Prix pour lequel vous aviez déclaré Samedi avoir une faim de revenche.

 

A côté de cela, l'adversaire direct de Séb (BUEMI) nous gratifie d'une course exceptionnelle, maitrisée de bout en bout, dans la digne succéssion de l'autre Sébastien (VETTEL ndlr). Décidemment les Sébastien ne vous conviennent pas.

Seul Rookie du plateau, il va s'en dire que la tendance aurait logiquement voulu que ce soit BOURDAIS qui soit chef de file de Toro Rosso. Hors c'est l'inverse qui se produit.

 

LA SUITE DE L'AVENTURE.

Sans vouloir présager d'un avenir moins radieux, et sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, certains quotidiens (Notamment Brésiliens) semblent déjà voir un remplacement à courte échéance de notre pilote national par un certain SENNA. Loin de vouloir donner du crédit à des journalistes peu scrupuleux, il va s'en dire que l'avenir de Séb se noircit de plus en plus annoncant peut-être un orage médiatique. Franck TOST, patron de l'écurie, semblait déjà avoir des doutes sur les capacités du pilote au numéro 11.

Au regard des circonstances actuelles, économiques, médiatiques, Sébastien n'a pas encore su se mettre à l'abris d'une retraite anticipée.

 

Il va falloir trés sérieusement songer à prendre le taureau par les cornes dés le week-end prochain sous peine de voir notre toréador se faire encorner par l'animal qui lui a ouvert les portes de l'arêne de la F1.

 

Pour autant : MAY THE FORCE BE WITH SEB.

 

LA DECLARATION QUI TUE.

«J'ai commencé 15e et terminé onzième, avec beaucoup de TaQ. J'ai des sentiments mitigés, je ne pense pas qu'il soit sain de courir dans ces conditions. En effet, les voitures ont beaucoup moins d'appui cette année, et cela aggrave la situation car il est difficile de garder la voiture sur la piste. J'aurais pu faire 15 ou 20 TaQ et l'accident de Sutil a révélé ce qui aurait pu m'arriver. Le seul point positif est que ça a été un bon spectacle pour les fans. "
Pour mémoire, il y a 15 jours, Séb déclarait qu'il était déçu de ne pas être reparti pour rentrer dans les points ?????????????????????????????????

 

Faudrait savoir.

Voici les déclarations des deux Séb (BUEMI et BOURDAIS) à l'issue de leurs qualifications.

 

Sébastien BUEMI

"Je suis très content d'avoir participé à la Q3, c'est bien plus que ce que j'espérais - déclare Sébastien Buemi - Je ne pense pas que j'aurais réussi à mieux me placer sur la grille. La voiture était très efficace avec peu d'essence, mais il ne me restait plus aucun train de pneus tendres pour la Q3 et j'ai donc fait trois tours rapides en pneus durs. En prenant cela en considération, je crois que nous pouvons être satisfaits du résultat."

"L'équipe a fait du très bon travail. Elle a considérablement amélioré la voiture depuis le début de la saison et elle fonctionnait très bien aujourd'hui. J'attends maintenant la course de demain avec une grande impatience," ajoute le Suisse.

Sébastien Bourdais aurait probablement pu faire aussi bien que son équipier, mais il a fait une erreur au plus mauvais moment. "J'ai fait une erreur, c'est aussi simple que ça.

 

  

J'ai essayé de soigner ma trajectoire dans le virage 8, mais j'ai été trop à la corde et je me suis retrouvé sur la partie sale de la piste. J'ai donc eu du mal à tourner."
"Mes pneus étant sales, j'ai encore eu du mal dans les quelques virages suivants. Cela a été un désastre, j'ai perdu près d'une demi-seconde. Hier, cela s'annonçait bien, mais pour une raison ou une autre, cela ne s'est pas bien passé aujourd'hui. Lorsque je vois mon équipier faire deux très bons tours, je sais que nous avons un bon potentiel. Je verrai ce que je pourrai faire demain, car même s'il est difficile de gagner des places en partant de là, j'attaquerai," ajoute le Français qui prendra le départ de la quatorzième place.

 

MAY THE FORCE BE WITH SEB

Voici la toute dernière grille de départ puisque Timo GLOCK a été déclassé suite à un changment de boîte de vitesse.

 

Résultats - Grille de départ

Bonjour à toutes et à tous.

 

Autant le titre d'hier était justifié, autant celui d'aujourd'hui l'est aussi.

BOURDAIS N'a vraiment, mais alors vraiment pas assuré ce matin lors des qualifications du Grand Prix de Chine.

 

Devant son co-équipier tout le week-end, c'est finalement à la 15 ème place qu'échoue Séb. Un énorme raté dans le 2ème secteur et c'est tous les espoirs qui s'envolent.

 

LE CAS BUEMI

Ce qui est certain, c'est que BUEMI a su se transcender et profiter au mieux des améliorations aéro de sa monoplace.

IMAGINEZ plutôt, Séb BUEMI = 10 ème et une place en Q3. Un boulot parfaitement maitrisé et visiblement pour son 3ème GP, une assurance intacte.

Nous ne pouvons que nous incliner devant la domination presque cavalière de BUEMI par rapport à BOURDAIS.

Clairement, BUEMI vient d'enfoncer sa supériorité sur son co-équipier.

 

LES QUALIFS

Pilotes	Ecuries		Temps	trs
1	S.  Vettel	Red Bull		1:36.184	11
2	F.  Alonso	Renault		1:36.381	21
3	M.  Webber	Red Bull		1:36.466	19
4	R.  Barrichello	Brawn		1:36.493	21
5	J.  Button	Brawn		1:36.532	19
6	J.  Trulli	Toyota		1:36.835	21
7	N.  Rosberg	Williams		1:37.397	23
8	K.  Räikkönen	Ferrari		1:38.089	19
9	L.  Hamilton	McLaren		1:38.595	17
10	S.  Buemi	Toro Rosso		1:39.321	21
11	N.  Heidfeld	BMW		1:35.975	14
12	H.  Kovalainen	McLaren		1:36.032	10
13	F.  Massa	Ferrari		1:36.033	11
14	T.  Glock	Toyota		1:36.066	14
15	K.  Nakajima	Williams		1:36.193	13
16	S.  Bourdais	Toro Rosso		1:36.906	10
17	N.  Piquet	Renault		1:36.908	10
18	R.  Kubica	BMW		1:36.966	8
19	A.  Sutil	Force India		1:37.669	10
20	G.  Fisichella	Force India		1

Oui c'est vraiment le cas, nous avons affaire aujourd'hui à un Séb totalement métamorphosé, preuve en est, BOURDAIS en 2008 totalement transparent (Non par ses résultats, mais par ses déclarations) devient aujourd'hui, vraissemblablement l'interlocuteur privilégié de l'AFP.

 

LES DECLARATIONS DU BON SENS

Déjà ce matin (Publié ici même, ndlr) Séb avait démontré tout son talent d'orateur pour exprimer et analyser les deux premières séances d'essais libres.

Mais ce soir, c'est vers un autre monde que se tourne notre pilote national. Faut-il y voir un signe ? Je dirais oui, car Le Séb, effacé d'une année révolue, est devenu, homme de tempérament trempé et clair sur ses propos.

L'analyse qu'il fournit là (Je vous laisse juge dans un instant) est d'une limpidité à toute épreuve.

Notre pilote de 30 ans a l'envie plus que jamais de montrer au monde de la F1 que sa place est là et bien là.

 

Non franchement SEB, tu nous livres là l'une de tes plus belles prestations, on sent la niaque, l'envie, la gagne.

 

Désolé si certains d'entre vous y voient ici un plaidoyer pour BOURDAIS mais au grand d'âme de certains je ne ferais que cette alégorie.

 

LA CHRYSALIDE S'EST METAMORPHOSE EN SPHINX (Papillon à cornes, ndlr)

 

MAY THE FORCE BE WITH YOU MISTER SEB.

 

LA DECLARATION QUI TUE

 

Pour Sébastien Bourdais (Toro Rosso), la validation des diffuseurs des Brawn GP, entre autres, ne signifie pas que le Championnat de Formule 1 est d'ores et déjà joué, comme l'ont déclaré pilotes et directeurs d'écurie à Shanghai, où se court dimanche le Grand Prix de Chine.

"Même si Brawn GP a un gros avantage sur les autres, et qu'ils ont vraiment tout bon d'entrée de jeu, cela va être dur pour eux de rester devant. Tout dépend de combien d'avance ils ont réellement par rapport à la concurrence", affirme Bourdais vendredi.

Le facteur principal, selon le Français, est financier: "La vitesse d'évolution d'une grosse équipe par rapport à une petite n'a rien à voir. La recherche implique un nombre de cerveaux et des moyens techniques adéquats. Ce sont purement les ressources financières de la structure qui la déterminent."

Reste une part d'aléas. Malgré "tous les moyens techniques dont disposent les équipes" le système des diffuseurs, comme tout élément aérodynamique, est "nouveau, avec ses subtilités. Soit ça marche, soit pas", estime Sébastien Bourdais.

Le coup de poker est osé, le travail à réaliser important. Le diffuseur à double sortie des Brawn GP, Williams et Toyota, par opposition à celui, simple des autres écuries, ne nécessite pas "juste de faire un trou dans le fond plat", rappelle-t-il.

Cet élément aérodynamique, qui procure plus d'appuis aux monoplaces, débute "à l'avant des autos, aux deux tiers du fond plat, ce qui a une incidence sur l'écoulement de l'air, donc la façon dont se refroidit la voiture, donc la façon d'alimenter l'extracteur par le dessus et les côtés", explique Bourdais.

Chez Toro Rosso, "des pièces de suspensions passent en plus là où le diffuseur est placé chez les autres". Idéalement, il faut donc changer ces pièces, en plus de la boîte de vitesses, "pour la rendre plus étroite", remarque-t-il.

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"En gros, il faut tout changer!"

La question des coûts et de la durée du travail, qui préoccupe tous les directeurs d'écurie, se justifie, d'après lui, d'autant plus que "les écuries décident de tout refaire, tout optimiser". Le choix d'un système intermédiaire, "prendra moins de temps, mais ne sera pas optimal", observe Bourdais.

Pourquoi alors les seules Brawn GP, Williams et Toyota ont-elles pensé à ce procédé? Se peut-il, comme le suggérait avec ironie Flavio Briatore, le patron de Renault, que "tous les ingénieurs" de Ferrari, McLaren-Mercedes et Renault, se soient "complètement trompés", alors que ces écuries ont gagné les dix derniers titres?

"Avec une nouvelle réglementation, on a un peu un océan devant soi. On repart de zéro. Différentes philosophies peuvent être appliquées. Une grande équipe peut se tromper et la petite peut avoir raison", a répondu Sébastien Bourdais.

Ross Brawn, le patron de Brawn GP, qui domine le début de saison, avait en outre averti la FIA qu'il fallait clarifier la réglementation aérodynamique, selon le Français.

"Tout le monde a rigolé quand il leur a dit qu'il avait retrouvé le niveau d'appuis de l'année dernière. Aujourd'hui, personne ne rigole. Je trouve ça facile", a-t-il poursuivi.

Toro Rosso, au petit budget, attendra longtemps avant de disposer d'un diffuseur. D'ici là, son développement se poursuit, pas à pas mais "dans le bon sens", sourit Bourdais, auteur vendredi du dixième temps de chacune des deux premières séances d'essais libres du GP de Chine.

D'après AFP